Angleterre-pays de Galles. Les Gallois croient à un exploit à
Twickenham. Ils l'avaient réussi l'an dernier à Wembley par un essai de leur centre Scott Gibbs et une transformation de Neil Jenkins, qui leur avaient donné la victoire (32-31) et privé l'Angleterre d'un quatrième Grand Chelem au cours des années 90. Les Anglais remâchent encore cette défaite: «Ce fut une immense déception», dit Clive Woodward. L'entraîneur a retenu les 22 joueurs vainqueurs de la France (15-9) il y a deux semaines. Logiquement, le pack anglais devrait manger son vis-à-vis gallois. Restera aux arrières de Clive Woodward à convaincre.
Sur France 2 à 17h20.
Irlande-Italie. L'entraîneur néo-zélandais de l'Irlande, Warren Gatland, a une occasion unique, samedi contre l'Italie, à Dublin, de voir son équipe enchaîner deux victoires consécutives dans le Tournoi. Ce qui ne lui est plus arrivé depuis 1993. Bien avant l'arrivée de Gatland, qui a reconduit en bloc l'équipe victorieuse de l'Ecosse (44-22) il y a quinze jours. L'entraîneur néo-zélandais de l'Italie, Brad Johnstone, lui aussi, vise une deuxième victoire. Ce qui ne lui est jamais arrivé puisque l'Italie est entrée dans le Tournoi cette année. Vainqueurs surprise de l'Ecosse (34-20) lors de la journée d'ouverture, les Italiens avaient été étrillés par les Gallois quinze jours plus tard (47-16). S'attendant à ce que ce match soit plus une affaire de déménageurs que de joueurs de piano, Johnstone a musclé son pack pour le voir résister aux très gaill