Menu
Libération

Rugby. A Edimbourg, la France bat une faible Ecosse 28 à 16. Sans feu ni fête.

Article réservé aux abonnés
publié le 6 mars 2000 à 23h04

Ecosse-France: 16-28

Pour la France. Essais: Th. Castaignède, Magne (2). Transformations: Merceron (2). Pénalités: Merceron (3).

Pour l'Ecosse. Essai: Nicol. Transformation: Paterson. Pénalités: Logan, Paterson (2).

Edimbourg, envoyé spécial.

Bernard Laporte l'avait encore souligné avant le match: «Il convient de s'occuper de son propre jeu avant de s'occuper de celui des autres. C'est comme ça que les Australiens sont devenus champions du monde.» Ainsi motivés, les Bleus ont donc entamé le match bien concentrés sur leur sujet. Mais aussi conscients que les Ecossais ne sont pas les Anglais. Ian McGeechan étant le premier à regretter que ses joueurs n'aient pas la densité physique des voisins détestés. «Que voulez-vous, reconnaît-il, fataliste. Je fais avec les moyens et les hommes à ma disposition.»

Décontraction. Par conséquent, personne ne s'attendait vraiment à assister à un affrontement de l'intensité de celui qui, il y a quinze jours, fit mugir à chaque tampon les gradins du Stade de France. A preuve, cette chistera de junior que s'offrit Fabien Pelous sur son premier ballon, signe d'une certaine décontraction.

Car tout le monde, dans le staff tricolore, avait beau répéter qu'il convenait de se méfier de la réaction, dans leur fief polaire, des Highlanders tenants du trophée, personne ne croyait sérieusement que le XV de France était menacé par une équipe n'ayant triomphé qu'à trois reprises lors de ses huit dernières sorties: contre l'Espagne, l'Uruguay et les Samoa.

L'entam