Lens, correspondance.
Après un début de saison catastrophique en championnat, une élimination peu glorieuse en Coupe de France à Besançon marquée par des débordements de supporters qui ont agressé physiquement leurs joueurs, Lens a remonté le courant. Changement d'état d'esprit et changements tactiques sur le terrain ont permis d'inverser une tendance bien comprise.
Il y a moins de deux mois, les Nordistes, avant-dernier du classement de D 1, étaient menacés par un retour en seconde division. Aujourd'hui, c'est une région qui rêve de voir ses protégés affronter les Italiens de la Juventus de Turin en quart de finale de la coupe de l'UEFA. Mais, auparavant, reste un obstacle de taille: l'Atletico Madrid, chez qui les Lensois ont réalisé le nul (2-2) à l'aller. Une victoire, ou un match nul (0-0 ou 1-1) ce soir devant les 40 000 spectateurs du stade Bollaert, suffirait à assurer leur qualification.
Galère. Les bons résultats actuels des Lensois arrivent après six mois d'intense galère. En juin, les dirigeants ont laissé partir plusieurs joueurs adulés. Tony Vairelles a rejoint Lyon, Vladimir Smicer est parti en Angleterre et Frédéric Dehu à Barcelone. Stéphane Dalmat a préféré Marseille. 200 millions de francs sont rentrés dans les caisses. Gervais Martel, le président lensois, a choisi de les dépenser en acquérant des joueurs plus jeunes, moins connus mais promis à un bel avenir. 70 millions ont été déboursés pour s'attacher les services d'Olivier Dacourt qui évolue en Angleterr