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Libération

Nouvelles têtes dans vieux cockpits. Les monoplaces sont sensiblement les mêmes qu'en 1999.

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publié le 11 mars 2000 à 22h55

Melbourne, envoyé spécial.

Il y a longtemps que le règlement technique de la Formule 1 n'avait pas offert une telle stabilité d'une saison à l'autre. Hormis quelques aménagements des textes visant à améliorer la sécurité des pilotes et quelques contraintes supplémentaires pour augmenter la «transparence» des systèmes électroniques embarqués, les ingénieurs des différentes équipes n'ont pas eu d'autres soucis que ceux d'optimiser leurs nouvelles monoplaces, dessinées sur les bases de celles de l'an passé. Sauf surprise possible de la part d'une équipe ayant changé de motorisation, il y a peu de chance pour que la hiérarchie arrêtée il y a quatre mois à la fin de la saison 1999 soit radicalement bouleversée lors du championnat 2000.

Curiosité. C'est plutôt du côté humain que les changements sont les plus spectaculaires, avec une douzaine de transferts ou de départs. Ainsi, l'écurie Prost Grand Prix est la seule à aligner deux nouveaux pilotes, dont le vétéran du peloton qu'est Jean Alesi et le néophyte qu'est Nick Heidfeld. Outre ce petit Allemand, la Formule 1 accueille le Britannique Jenson Button ­ chez Williams-BMW ­, qui débarque directement de la Formule 3. C'est la curiosité du moment. L'autre sensation concerne l'arrivée du Brésilien Rubens Barrichello chez Ferrari, qui devrait y être traité à égalité avec le maître des lieux, l'Allemand Michael Schumacher. Le baquet de Barrichello chez Jaguar (ex-Stewart Grand Prix) a été récupéré par le vice-champion du monde en titre,