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Libération

Foot. Marseille est définitivement éliminé en Ligue des champions. OM, oh désespoir!

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publié le 15 mars 2000 à 22h51

Rome, de notre correspondant.

Dans la famille Inzaghi, on connaisait Pippo, l'avant-centre de la Juventus. Hier soir, à Rome, l'Olympique de Marseille a dit adieu à la Ligue des champions sous les coups de patte de son cadet Simone, auteur de quatre des cinq buts de la Lazio, dont trois buts en vingt minutes en première mi-temps. Avant-match, l'entraîneur marseillais Bernard Casoni avait indiqué: «Il y a chez nous des joueurs qui sont peut-être appelés à partir, et ce genre de match peut leur servir.» Un pragmatisme tristement payé en retour par le réalisme de la Lazio. En début de rencontre, l'OM s'applique à s'approcher du but italien, notamment grâce à l'ancien de la Lazio, Ivan De La Pena, et Stéphane Dalmat, immanquablement victime des hurlements racistes du virage Nord. Mais au quart d'heure de jeu, Nedved remet sur Inzaghi, qui glisse la balle entre les jambes de Porato. A huit minutes du repos, Marseille croit tenir le nul mais la remise de la tête de Pires en direction d'Abardonado, qui marque, n'échappe pas à la loi d'airain du hors-jeu. Trois passes côté Lazio et sur le renvoi de Sergio Conceiçao, Simone Inzaghi s'offre un nouveau duel avec Porato. Même issue: 2-0. Puis 3-0, une minute plus tard: Alen Boksic frappe, Porato repousse dans les pieds de l'omniprésent Inzaghi.

A la mi-temps, Casoni ne peut que constater l'échec de son choix tactique. En l'absence du manoeuvrier de la Lazio, Juan Sebastian Veron, suspendu, l'entraîneur de l'OM avait choisi de muscler son