Lens, envoyé spécial.

Joli coup. A l'issue d'un match engagé et disputé, le Racing Club de Lens s'est qualifié, hier à Bollaert, pour la première demi-finale de la Coupe de l'UEFA de son histoire. Comme réchauffées par la douceur de cette soirée de printemps, les troupes de François Brisson y ont sorti, en quart de finale, les Espagnols du Celta Vigo (2-1). Après l'élimination de l'Olympique de Marseille et des Girondins de Bordeaux, cette semaine, de la Ligue des champions, Lens est désormais le seul club français encore en lice dans une compétition européenne. Relégables en championnat en octobre, remontant doucement la pente, les Lensois se réveillent aux beaux jours. Comme lors de la saison dernière, lorsqu'ils s'étaient attribué la Coupe de la Ligue.

Amoureusement paré, pour l'occasion, de tous ses atours sang et or, rempli par 41 000 spectateurs, le stade Bollaert y croyait. Avec une ferveur quasi religieuse. Pour preuve, cette poignée de cierges dans les tribunes. Ou encore la désormais traditionnelle rengaine I Will Survive, entonnée avant le coup d'envoi. De fait, les Lensois ont survécu, et plutôt bien. Les espoirs espagnols, eux, sont définitivement enterrés. Sous un penalty d'Ismaël et un plat du pied de Nouma.

Les joueurs du Celta Vigo étaient pourtant réputés pour produire du beau jeu. Pour preuve, la déculottée (4-0) infligée, au tour précédent, à la Juventus de Turin. Certes, leur meneur de jeu russe Mostovoï, blessé aux adducteurs, ne figurait pas sur la feuil