C'était le gros oeuvre annoncé de Joseph Blatter, élu à la présidence
de la Fédération internationale de foot (Fifa) en juillet 1998. Michel Platini en a été l'architecte. Il devrait voir le jour en 2004 pour le centenaire de la Fifa. Il est censé établir un calendrier international harmonisé et coordonné à l'échelle de la planète foot, baptisé «calendrier Michel Platini-Fifa».
Dans les faits, il prévoit que, partout sur la planète foot, la saison commencera en février pour s'achever en novembre. Pendant ces dix mois, 46 dates seront réservées aux compétitions nationales (championnat et coupes), 16 aux compétitions continentales et 12 pour les rencontres internationales, soit 74 dates réservées. Ce calendrier prévoit également quatre semaines de vacances, quatre autres de préparation et six semaines pour disputer les compétitions internationales, comme la Coupe du monde, le championnat d'Europe des nations ou la Coupe d'Afrique des nations.
«Sacrifices». «Chaque fédération pourra organiser sa propre compétition comme elle le voudra, mais il faudra qu'elle respecte le cadre élaboré, a insisté Blatter. Si une association ne veut pas adopter ce calendrier, il n'y aura pas de sanction. Mais, avec le dialogue, on va y arriver. Je suis bien conscient qu'il faudra faire des sacrifices. Mais, c'est à ce prix que l'on pourra épargner la santé des footballeurs.» Le même Blatter n'a toujours pas renoncé à organiser la Coupe du monde tous les deux ans et a précisé vendredi qu'il n'entendai