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Libération

Formule 1. L'Allemand de Ferrari s'impose au Brésil. Michael Schumacher passe la deuxième.

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publié le 27 mars 2000 à 23h16

Hier soir, le classement du Grand Prix du Brésil était encore

suspendu à la décision des commissaires, des problèmes ayant été relevés sur les voitures de Michael Schumacher (Ferrari), David Coulthard (McLaren-Mercedes), Heinz-Harald Frentzen, Jarno Trulli (Jordan-Mugen Honda) et Ralf Schumacher (Williams-BMW). En cause, des ailerons et des déflecteurs douteux, mais surtout la planche de bois sous le fond plat des monoplaces, dont l'épaisseur n'était plus réglementaire. Probablement à la suite des passages répétés sur les nombreuses bosses de la piste paulista, sur lesquelles les monoplaces ont frotté tout le week-end.

Le ciel a retenu ses larmes. Mais la plupart des 100 000 spectateurs venus encourager leur chouchou «Rubinho» n'ont pas pu. Ils espéraient tant le voir triompher au volant de sa Ferrari. Mais au 26e tour du Grand Prix du Brésil, une sinistre fumée bleue sortait des échappements de la belle rouge, et Rubens Barrichello ramenait sa monoplace blessée au ralenti vers son stand. Défaillance hydraulique. La fin d'un rêve.

La plupart des tribunes se vident alors, mais les déçus ont tort de tourner le dos au spectacle offert par les pilotes encore en piste. A commencer par la démonstration de Michael Schumacher qui a fort à faire avec les deux McLaren-Mercedes qu'il doit tenir en respect. Malgré son départ en deuxième ligne, l'Allemand est en tête depuis la fin du premier tour, au prix d'un dépassement époustouflant aux dépens de Mika Hakkinen, champion du monde en titre