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Libération

La 29e journée de division 1. Monaco quasi-champion, dans une quasi-indifférence. Le stade à moitié vide pour la victoire sur Nantes.

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publié le 27 mars 2000 à 23h15

Monaco-Nantes: 2-0

Pour Monaco: Prso (21e), Giuly (25e) Y a-t-il un supporter monégasque dans le stade? Difficile d'en juger, au vu de «l'ambiance» qui régnait hier soir à Louis II. Comme d'habitude, l'équipe de la Principauté a démontré sa supériorité technique, dominant facilement des Nantais au bord de la relégation (2-0), et quasiment assuré le titre; il sera définitivement acquis en cas de victoire contre l'OM lors de la prochaine journée. Et comme d'habitude, les gradins n'ont que modérément vibré devant la performance des coéquipiers de Simone. Il y eut bien un lâcher de ballons rouges et blancs à droite, un fanion «Ultras» sur la gauche, quelques roulements de tambours" Et, bien sûr, des exclamations pour saluer les buteurs d'un soir ­ Prso (21e), puis Giuly (25e) ­ ou les prouesses de Gallardo, le meneur de jeu argentin de l'ASM. Mais guère plus. Dire que Monaco, quasi mathématiquement assuré de s'emparer du titre, ne déchaîne pas les passions est un euphémisme. «C'est pas un club comme les autres, diagnostique Robert, qui suit l'ASM depuis 50 ans. A Monaco, tout est différent. On est dans un autre monde.»

Une banderole l'assure: «Monaco règne.» Certes. Mais Monaco, qui domine outrageusement depuis l'automne le championnat, ne déplace pas les foules. Guère plus de 9000 personnes en moyenne; 8 000 hier dans un stade qui peut en accueillir deux fois plus. Inutile de chercher un bar de supporters en Principauté. Le plus proche, c'est l'Equipe, au Cap d'Ail, une commune