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Interview

LIGNES DE PILOTES. A chaque Grand Prix, Libération suit l'humeur d'un pilote à travers ses déclarations, du premier jour d'essais à l'après-course.

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publié le 27 mars 2000 à 23h16

En intégrant l'écurie Ferrari pour la saison 2000, Rubens

Barrichello a pris une nouvelle dimension. Le voilà propulsé superstar au Brésil, où tout un peuple espère avoir trouvé un successeur à Ayrton Senna, l'idole disparue.

Lundi 20 mars (en arrivant à Interlagos): «Je me souviens, j'avais 8 ans et je conduisais un kart ici, à Interlagos, lorsque j'ai entendu un bruit étrange de l'autre côté du mur. Je me suis précipité et j'ai vu une Ferrari F1 sur le circuit. Depuis ce jour, ce bruit n'a plus quitté ma tête. Disputer le Grand Prix du Brésil au volant d'une Ferrari me fait rêver.»

Vendredi (après les premiers essais libres): «J'étais satisfait de la voiture ce matin. Mais je dois encore en modifier le comportement dans le sens que je souhaite. Je suis sorti dans l'herbe dans le virage Senna, lorsque mon cale-pied s'est cassé au freinage. J'ai eu peur de ne pas pouvoir maîtriser la voiture. Malgré le nouveau revêtement, la piste est plus bosselée que je l'espérais.» Samedi (fin des qualifications): «Je suis très déçu du déroulement des qualifications (4e) avec toutes ces interruptions. Surtout la dernière, alors que j'étais dans un tour rapide. Je pouvais vraiment espérer un très bon chrono. S'il pleut pour la course, la piste qui est très glissante sera vraiment piégeuse.» Dimanche (après la course): «Evidemment, je suis triste pour le public. J'aurais aimé le récompenser de son soutien. Mais j'ai prouvé qu'avec une voiture compétitive je pouvais me battre avec les meille