Ce n'est pas encore le feu sur la glace, mais les championnats du
monde de patinage artistique, à Nice, ont démarré par un drôle de coup de théâtre. A la veille de l'ouverture des épreuves, ce matin, le couple russe Elena Bereznhaya-Anton Sikharulidze sait qu'il ne décrochera pas un troisième titre. On a appris hier soir qu'Elena Bereznhaya avait été contrôlée positive lors des championnats d'Europe à Vienne (où le couple avait enlevé le titre), le mois dernier. Produit incriminé: un stimulant dont le nom n'a pas été dévoilé. Argument de la patineuse: «J'ai pris la substance interdite par inadvertance pour soigner une bronchite.»
C'est la fédération russe qui a averti la fédération internationale (ISU), qui l'avait elle-même informée du contrôle positif effectué sous sa responsabilité, qu'elle retirait son couple des championnats du monde. La fédération russe a précisé, en outre, que ni elle ni Bereznhaya n'avaient demandé l'analyse de l'échantillon B du prélèvement. Selon le règlement de l'ISU, la suspension pour une première infraction en matière de dopage aux produits stimulants comme l'éphédrine ou la caféine est de trois mois. Bereznhaya-Sikharulidze ont été déchus de leur titre européen. Il fait froid dans une patinoire. On y attrape facilement un rhume. C'est pour en soigner un que l'Ouzbek Evgueni Sviridov a avalé lui aussi un stimulant, lors du championnat des quatre continents à Osaka (Japon). Même cause, même effet, même conséquence: la fédération ouzbek a retiré l