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Libération

Revoir la vie en Arrows. Finances, moteur, pilotes, tout va mieux cette saison pour l'écurie britannique.

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publié le 27 mars 2000 à 23h16

L'an passé, l'écurie Arrows a failli se brûler les ailes au feu

d'une ambition démesurée. Avec une piètre motorisation (un V10 Hart maison), des pilotes trop tendres (le débutant Espagnol Pedro de la Rosa, flanqué de l'inconsistant Japonais Takagi), un homme d'affaires nigérian qui fut surtout un actionnaire fantôme, et un budget qui n'a jamais atteint les sommets escomptés, Arrows a vécu une saison noire et marqué un seul point en seize courses. Une série de mésaventures qui aurait pu causer sa perte.

C'est mal connaître la pugnacité de Tom Walkinshaw, propriétaire et président d'Arrows Grand Prix International depuis 1996, qui a repris les choses en main. Et cet amateur de rugby (1) possède une poigne de fer. Il s'est d'abord attaché à séduire un vrai motoriste. Car l'avenir d'une écurie de F1 passe désormais par un solide partenariat avec un grand constructeur. En obtenant d'installer le V10 Supertec (en fait, un Renault) dans ses monoplaces 2000 ­ un service facturé tout de même plus de 120 millions de francs par saison ­, Walkinshaw pensait s'être rapproché de ce motoriste, au point d'être celui que les Français choisiraient à l'heure de revenir complètement en F1 d'ici à 2002. Petite déception la semaine dernière pour le manager britannique, Renault a préféré racheter l'écurie Benetton pour s'assurer le contrôle total de son prochain investissement en F1.

Sérieux ménage. Côté moteur, tout est donc à refaire à l'horizon des prochaines saisons. En attendant, Tom Walkinshaw