Limoges, correspondance.
Des cinq coupes d'Europe de basket gagnées par le Limoges CSP, la coupe Korac, remportée mercredi soir contre les Espagnols de Malaga, tombe particulièrement bien. Elle permet en tous cas d'envisager un avenir aujourd'hui en pointillés. Annoncé comme cliniquement mort il y a encore quelques semaines, stigmatisé (mais pas condamné) par les autres dirigeants pour sa gestion douteuse, épinglé d'abord par la Chambre régionale des comptes, puis traqué par la justice, le club le plus titré du sport collectif français a malgré tout rebondi. Pour remporter un nouveau titre continental sept ans après sa victoire dans le championnat d'Europe des clubs en 1993. C'est justement de cette époque (1991-1997) que datent les dérives financières qui valent au club une partie de ses ennuis avec la justice depuis mi-janvier.
Machine à gagner. Pour l'instant, cinq personnes sont mises en examen dans l'attente d'un éventuel procès: trois anciens dirigeants, Didier Rose, figure incontournable du basket pro, dont il est (était?) le promoteur, et Jean-Paul de Peretti, l'actuel président du Limoges CSP. Ce dernier, paniqué par la situation, a profité de l'occasion pour annoncer plusieurs fois la mort du club. Il est vrai que, sur un budget de 30 millions de francs, 10 millions auraient été manquants. Des problèmes financiers que le Limoges CSP traîne, depuis longtemps, comme un boulet.
Réduction de la masse salariale les joueurs ont accepté de baisser leurs salaires , débloca