Menu
Libération

L'Italie droit dans sa botte.

Article réservé aux abonnés
publié le 1er avril 2000 à 0h20

Le bilan sportif est déjà satisfaisant pour sa première

participation.

Une victoire surprise contre l'Ecosse (32-20) lors de la première journée et vingt minutes d'une résistance exceptionnelle face à l'Angleterre, il y a quinze jours. Avant même de rencontrer la France, le XV d'Italie peut dire qu'il n'a pas démérité pour sa première participation au Tournoi. Vendredi à Paris, Brad Johnstone, l'entraîneur néo-zélandais de la Squadra Azzurra, avait du mal à cacher une certaine satisfaction. Même s'il se plaint de la faiblesse mentale de son équipe.

Brad Johnstone, ancien entraîneur du XV fidjien pendant la Coupe du monde, ne sous-estime pas le travail encore à faire. «Il y a la passion. Il y a aussi beaucoup plus d'argent qu'aux îles Fidji, explique-t-il. En priorité, il faudra réformer au niveau des clubs. Les joueurs rencontrent de grandes difficultés car la différence est énorme entre le niveau des clubs et la scène internationale.»

Une victoire en souvenir. Au stade de France samedi, les Italiens devront encore gérer cette pression inhabituelle, celle qui les fait craquer et qui empêche ce pack pourtant très physique de tenir les 80 minutes. Faudra-t-il se remettre en mémoire l'unique victoire (en vingt matchs) face aux Bleus, arrachée il y a trois ans à Grenoble? Le XV de France qui venait de remporter le Grand Chelem au Tournoi des cinq nations avait été battue 40 à 32. Ce jour-là, Fabien Pelous était capitaine: «Nous avions fait l'erreur de ne pas préparer le match com