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Libération

Rugby. France-Italie samedi dans le Tournoi des six nations. Le XV de France en peine d'âme.

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publié le 1er avril 2000 à 0h20

Bernard Laporte, l'entraîneur du XV de France, achève samedi au

stade de France sa première compétition internationale. Il espère bien gagner contre une équipe italienne déjà satisfaite de sa première participation à l'épreuve. Histoire de faire pencher le bilan des défaites (contre l'Angleterre et l'Irlande) et des victoires (à Cardiff et à Edimbourg) du bon côté. Plus sérieusement, Laporte aura à coeur de terminer le Tournoi des six nations sur une «bonne note». Car le prochain adversaire des Bleus n'est autre que l'Australie, championne du monde en titre, lors d'un test-mach le 4 novembre. Puis, vraisemblablement, elle rencontrera la Nouvelle-Zélande le 11 novembre. Une autre paire de manches.

Bien sûr, Bernard Laporte n'a jamais caché que son vrai rendez-vous se situait à l'automne, traitant implicitement le Tournoi de compétition poussiéreuse. Mais force est de constater que le décalage entre ses pétitions de principe et la prestation du XV de France est gigantesque. L'ancien entraîneur du Stade Français, nommé aux lendemains de la finale de la Coupe du monde, était arrivé seul à la tête de l'élite française avec des idées aussi simples que claires. Il aime le «rugby qui gagne». Et pour cela, insiste sur les défenses rigoureuses, les plaquages à répétition, en attendant patiemment de construire une attaque opportune. Le jeune coach confiait même avoir un modèle, le jeu des Wallabies. Il y avait quelque impertinence à choisir pour exemple le champion du monde 1999. L'ov