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Libération

Des Bleus bien pâles face à l'Italie. Victoire sans panache 42-31 au Stade de France.

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publié le 3 avril 2000 à 0h19

«Le dernier essai, un cadeau royal, est assez comique.» Décontracté,

Bernard Laporte, l'entraîneur français, a, une fois n'est pas coutume, choisi d'en rire. Qu'importe la manière quand la victoire est acquise? Cela fait du bien quand ça s'arrête? Un peu des deux sûrement. Une passe en retrait de Hueber pour Penaud qui n'y est pas, offre ainsi au demi de mêlée Troncon le quatrième essai de l'Italie, défaite de peu, 42-31, au Stade de France, samedi, pour son dernier match du Tournoi des six nations. Ce sera pourtant le second essai encaissé par un XV de France en supériorité numérique. Cristofoletto, le troisième ligne transalpin, s'était fait sortir au milieu de la deuxième mi-temps pour avoir confondu dans une grande bêtise la tête de Benazzi avec un paillasson. Les Bleus achèvent donc ce premier Tournoi à six à la deuxième place, grâce à la différence de but, l'Irlande et le Pays de Galles totalisant eux aussi trois victoires.

Leçon d'attaque. Mais, pour sa première participation, l'équipe réputée la plus modeste du Tournoi n'a pas reçu la dérouillée promise, à l'instar des 60 points que lui avait passés l'Irlande ou des 59 points infligés par l'Angleterre, voire des 47 points encaissés à Cardiff. Loin s'en faut. L'équipe de France aura rarement fait aussi pâle figure. Entame de match cousue de fautes de main, de chandelles inutiles, d'axe central qui défend en portes de saloon, bref de leçon d'attaque transalpine pendant 25 minutes. Les Bleus sont même copieusement sifflé