Le bilan assez paradoxal de l'équipe de France, qui est allée gagner
deux fois à l'extérieur mais qui s'est inclinée deux fois à domicile, ne peut que donner quelques regrets à son manager, Jo Maso. Après la victoire étriquée de samedi sur l'Italie, au Stade de France, seul compte le rendez-vous pris avec le rugby de l'hémisphère Sud. C'est la volonté de Maso et de Bernard Laporte, l'entraîneur national, dictée par l'urgence de mettre en place un groupe exclusif pour les compétitions majeures, avec pour premier rendez-vous la Roumanie, le 28 mai à Bucarest. «On va agrandir l'éventail, précise Jo Maso, faire un mixte de toutes les révélations qui ont plu à tous les staffs. Ensuite, nous effectuerons une journée bilan en compagnie de tous les joueurs convoqués depuis le match face au Pays de Galles. Puis, courant août, nous voudrions récupérer ces joueurs sur deux stages et travailler psychologiquement et physiquement pour être en phase avec les adversaires qui nous attendent. Nous avons trois mois pour cela». Soixante joueurs passés en revue. Jo Maso évoque l'idée d'un réservoir, un groupe d'une quarantaine de joueurs, «pour que tout le monde puisse intégrer plus facilement les combines de l'équipe de France s'il faut rentrer en cours de match», un groupe qui se retrouvera spécifiquement pour ces compétitions majeures. Mais pour cela, il faudra négocier avec les clubs. Rendez-vous est donc pris le 14 avril avec le gratin de la Ligue et de la fédération.
L'autre mesure concerne