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Libération

Patinage. Dopage, agression, rumeurs: bilan du Mondial. Sauts et rebondissements sur la glace de Nice.

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publié le 3 avril 2000 à 0h19

A défaut d'avoir été un total ravissement pour les yeux et pour les

sens, les championnats du monde de patinage artistique de Nice auront été riches en rebondissements. Dopage, agression, sniffette, climat de suspicion: on aura eu droit pendant une semaine à des faits divers à effet pervers. L'agression de Stéphane Bernadis, le 28 mars, la veille de sa finale en couple avec Sarah Abitbol, aurait dopé le couple qui a obtenu le bronze. Ou influencé les juges qui ne cessent d'être conspués autant par les médias et le public que par la profession. L'affaire aurait pu s'arrêter là. Mais, pendant que le couple patinait, les rumeurs s'amplifiaient. Le coup aurait été monté de toute pièce par le patineur avec l'aide d'un de ses copains travaillant à la télé. La blessure même était remise en question: des trois points de suture, on était passé à l'estafilade puis à la griffure. Stéphane Bernardis, acculé, s'est senti obligé d'exhiber sa blessure et de donner une conférence de presse. Le milieu n'avait pas eu la décence d'attendre l'examen du médecin légiste qui, vendredi, confirmait l'agression. Les rumeurs vont aussi bon train sur l'agresseur. Philippe Candeloro a rompu le silence officiel en penchant pour un acte prémédité et non pour l'hypothèse d'un détraqué. Pour l'instant, l'enquête se poursuit avec quelques maigres éléments fournis par la victime qui n'a guère eu le temps de voir son agresseur. Il a seulement indiqué qu'il s'agissait un «homme de race blanche portant des jean