Ecosse bat Angleterre: 19 à 13
Pour l'Ecosse. 1 essai: Hodge (74e). 1 transformation: Hodge. 4 pénalités: Hodge (19e, 35e, 40e, 60e) Pour l'Angleterre. 1 essai: Dallaglio (23e), 1 transformation: Wilkinson. 2 pénalités: Wilkinson (26e, 78e).
Ils y auront cru jusqu'au bout. Joueurs comme supporteurs. Samedi encore, l'ailier Glenn Metcalfe affirmait sa ferme intention de s'imposer face à la «meilleure équipe du Tournoi, et de loin». Le retraité Gavin Hastings lui-même montait au créneau, assurant que l'entraîneur écossais, Ian McGeechan, préparait une «surprise printanière» dont on n'avait pas fini de parler. C'est tellement vrai que, malgré trois sorties calamiteuses, dont une inadmissible déculottée romaine, le bon peuple d'Edimbourg croyait dur comme Telfer (plaisanterie highlander) que, à épines égales, le chardon allait crucifier le rosier. Mettant ainsi fin à dix ans de frustration, puisque les rudes gaillards du nord n'avaient pas battu leurs puissants voisins depuis1990 et un exploit du XV emmené par le pilier David Sole.
Calcutta Cup. C'est que les affrontements entre l'Ecosse et l'Angleterre ont toujours eu un parfum particulier. Leur portée dépassant largement le cadre du seul Tournoi, des cinq ou six nations. Ce dernier n'est qu'un prétexte, d'ailleurs. Car hier, à Murrayfield, ce n'était pas le grand chelem, ou la Cuillère de bois, qui se jouait, mais la Calcutta Cup. Avec comme objectif la conquête d'un trophée prestigieux, créé en 1878 afin de perpétuer le souveni