Menu
Libération

Trafic de dopants: un axe Lyon-Perpignan

Article réservé aux abonnés
par
publié le 7 avril 2000 à 0h13

DOPAGE. Thierry Laurent, cycliste professionnel de la fin 1988 au

printemps 1999, successivement pour RMO, Novemail, Castorama, Agrigel-la-Creuse, Festina (de 1997 à 1998) et Lotto, serait l'ancien coureur professionnel impliqué dans l'affaire de trafic de produits dopants apparue la semaine dernière à Perpignan et qui s'est prolongée à Lyon (Libération d'hier). En 1996, il avait été contrôlé positif lors des Quatre Jours de Dunkerque. Huit mois de suspension (sanction réduite ensuite à trois mois). L'année suivante, il avait été exclu du Giro pour un hématocrite supérieur à 50%, laissant supposer la prise d'EPO. Mardi, Laurent a été interpellé dans l'Ain, conduit à la gendarmerie de Lyon et placé en garde à vue avec quatre autres personnes. Parmi elles trois cyclistes et, selon le quotidien le Progrès d'hier, un médecin généraliste de la proche région lyonnaise. Ce dernier a été laissé en liberté alors que Laurent et les trois autres coureurs ou anciens coureurs étaient transférés à Perpignan où ils ont été entendus hier soir par un juge d'instruction qui devait les mettre en examen. Cette affaire a débuté le week-end dernier autour d'un club amateur, le Vélo Sprint narbonnais, dont des coureurs sont soupçonnés d'être des utilisateurs et/ou des revendeurs de produits dopants. Quatre sociétaires du Vélo Sprint de Narbonne ont été mis en examen pour usage, acquisition, cession et détention de produits stupéfiants, faux et usage de faux, et infraction à la loi de 1999 prohibant