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Libération

BOXE. Samedi, le champion du monde des lourds-légers met son titre en jeu contre l'Ukrainien Vikhor. Fabrice Tiozzo cherche adversaire à sa taille

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publié le 8 avril 2000 à 0h11

Il y a cinq mois, à Las Vegas, Fabrice Tiozzo a conservé son titre

mondial des lourds-légers (WBA) en battant l'Américain Ken Murphy par arrêt de l'arbitre à la 7e reprise. Mais ce combat du 13 novembre 1999 a laissé un goût amer au champion français. «Je boxais sur le ring juste avant le championnat du monde des lourds Holyfield-Lewis, je voulais briller, montrer mes qualités et j'ai raté cette occasion extraordinaire.» Perfectionniste. Même si Murphy n'était pas le plus redoutable challenger de la catégorie, il n'a pas pesé lourd face à Tiozzo, qui faisait sa rentrée à cette occasion. Une blessure à la mâchoire, puis une opération pour réduire une hernie discale l'avaient éloigné des rings un bon moment. Mais le boxeur français, qui a trop attendu avant d'être reconnu, est un perfectionniste, et après avoir souffert pour préparer ce championnat du monde, il espérait se payer en retour par un KO net et magistral aux dépens de Murphy.

Autre contrariété depuis, le promoteur américain Don King, avec qui Fabrice Tiozzo a fait l'essentiel de sa carrière, lui avait «juré» qu'il lui organiserait une revanche contre Virgil Hill. Depuis avril 1993, Hill hante les nuits du Français après lui avoir infligé la seule défaite de sa carrière. Tiozzo ne sera en paix que lorsqu'il aura, à son tour, battu Virgil Hill. Ce choc Tiozzo-Hill aurait dû se dérouler le 1er avril, mais ce sont évidemment des problèmes d'argent qui ont poussé à son annulation. Hill, vieillissant, ne s'est sûrement pas