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Libération
Analyse

Foot. L'OM bat Monaco 4-2 pour la 30e journée du championnat. Le sacre monégasque se heurte a Marseille

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publié le 8 avril 2000 à 0h11

Marseille

de notre correspondant Les Monégasques étaient venus chercher le titre, à quatre journées de la fin; les Marseillais, trois points pour se tirer de la zone rouge. C'est l'OM qui a ramassé la mise, au terme d'un match fou, vendredi soir au Stade Vélodrome. C'est qu'à Marseille on aime se mettre la pression. Comme l'OM n'était plus dans le coup pour le titre, ni même pour une qualification européenne, on a décidé de jouer la descente, histoire de se faire quelques frissons. Sinon, on s'embête. Et ça marche. Ainsi, tout le monde est derrière l'OM, même les plus râleurs des supporteurs ­ ils n'ont pas envie de faire le tour de France de la deuxième division, l'an prochain. «On ne veut pas moisir en D2», dit une banderole. Les joueurs semblent avoir saisi le message; au début, au moins. Même sans Pires, Perez et Dalmat, suspendus, ils mettent le pied sur le match. En face, les Monégasques, qui ont pourtant 26 points d'avance au classement, semblent tout déréglés. Ils ne se trouvent pas. Si bien que les trois premières occasions sont marseillaises. Sans succès.

Danse du scalp. On croit alors qu'on ne va pas voir un beau match de football. On se trompe. A quoi ça tient? A pas grand-chose. A Cyrille Pouget, qui touche une balle difficile à exploiter dans la surface de réparation monégasque, tourne une danse du scalp autour, ne sait pas trop quoi en faire, se dit: «Tiens, et si je marquais?» Et il surprend Barthez, 1-0 (29e). A Bakayoko ensuite, qui, bien servi par Pouget, s