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Libération

FOOT. La Ligue examinera jeudi les incidents survenus, vendredi, lors de la mi-temps du match OM-Monaco. Bruits de couloir suspects à Marseille.

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publié le 10 avril 2000 à 0h10

Marseille, envoyé spécial.

Au plan sportif, la victoire de vendredi (4-2) est une excellente affaire pour Marseille. Mais en terme d'image, elle se révèle désastreuse. La Ligue nationale de football examinera jeudi les échauffourées qui ont agité la mi-temps de la rencontre OM-Monaco, au Vélodrome. Et notamment, les coups échangés dans le couloir des vestiaires, entre le milieu monégasque Marcello Gallardo et Christophe Galtier, entraîneur adjoint de l'OM. Tous deux, ainsi que l'arbitre Alain Sars et un arbitre assistant, ont été convoqués devant la commission de discipline de la Ligue. «C'est une des affaires les plus complexes qu'il me soit donné d'instruire et je peux dire qu'il s'agit d'une première dans le football français, a confié son président. Il n'est pas impossible que nous prenions des sanctions immédiates.»

«Intimidations». C'est que l'enjeu était d'importance. Une victoire, et l'AS Monaco raflait, à quatre journées de la fin du championnat de D1, le titre de champion. Une défaite, et l'OM sombrait un peu plus dans la zone de relégation. Alors, les joueurs de Bernard Casoni ont disputé «un match d'hommes», selon Cyrille Pouget. L'attaquant phocéen aurait pu ajouter: un match de voyous. «A Marseille, on a l'habitude de gagner la moitié du match dans le tunnel qui mène au terrain, expliquait avant la rencontre le défenseur Jacques Abardonado. Tout se passe dans le regard, dans les premières intimidations. Certains joueurs adverses ont peur.»

Parfois, le regard ne su