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Libération

Foot. Après les échauffourées du match Marseille-Monaco. Marseille et son président redoutent l'après-coups.

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publié le 11 avril 2000 à 0h09

Marseille, correspondance.

Hier matin, Yves Marchand, président de l'OM, avait sa tête des mauvais jours. Interrogé à l'issue de l'entraînement de son équipe à la Commanderie, il a confirmé son intention de lancer sur-le-champ une enquête interne pour «se faire une opinion» sur la bagarre qui a opposé vendredi soir l'entraîneur adjoint de l'OM, Christophe Galtier, au meneur de jeu argentin de Monaco, Marcello Gallardo (Libération d'hier). «Mais on ne peut pas être optimiste quand on sait pertinemment qu'on a fauté», a lâché Marchand en référence à l'échauffourée, qui s'est produite dans le tunnel d'accès au vestiaire de Marseille à la mi-temps d'OM-Monaco (4-2).

Tête-à-tête. Avant de se rendre jeudi devant la commission de discipline de la Ligue nationale de football, Marchand a tenu à interroger en tête-à-tête tous les olympiens (joueurs, cadres et équipe de sécurité) qui se trouvaient sur place. A commencer par Christophe Galtier. «Il m'a expliqué ce qui s'était passé», a indiqué le président de l'OM, sans autre précision, ni sur les explications, ni sur les éventuelles sanctions qu'il pourrait prendre à l'encontre du bras droit de Bernard Casoni.

Le parquet général de Monaco a par ailleurs confirmé que Gallardo avait déposé plainte pour coups et blessures volontaires à la sûreté publique de Monaco, le lendemain du match. Cette plainte vise «deux ou trois personnes». Les agents du joueur, Patrizia Pighini et Antonio Caliendo, ont de leur côté indiqué que Gallardo avait «forme