La première Coupe du monde de taekwondo, un art martial coréen

proche du karaté, se déroule à partir d'aujourd'hui et jusqu'à dimanche au palais des sports de Lyon Gerland. Cette compétition, qui réunit 24 pays regroupant l'élite mondiale de ce nouveau sport olympique, est l'ultime répétition générale avant les prochains Jeux olympiques de Sydney (Australie). «A cinq mois des Jeux, c'est la dernière rencontre internationale qui va nous permettre de tester notre potentiel en situation réelle», explique Philippe Bouëdo, directeur technique national.

Les dirigeants du taekwondo français rêvent de faire découvrir leur discipline à un large public à l'occasion de cette Coupe du monde, à l'heure où le karaté n'arrive toujours pas à se faire reconnaître olympique. D'autant que l'équipe de France aligne, à l'occasion de la rencontre lyonnaise, le nec plus ultra de ses combattants. Ainsi, Pascal Gentil dans la catégorie des lourds (+ de 84 kg) et Myriam Baverel (+ de 72 kg), qui font partie de la sélection lyonnaise, ont toutes les chances de faire le voyage à Sydney pour y conquérir de l'or. «Nous possédons en effet les meilleurs lourds du monde, se félicite Bouëdo. Mais nous ne sommes malheureusement pas à l'abri d'une blessure avant Sydney. C'est pourquoi je réserve encore le nom des athlètes qui iront en Australie.» Les principaux adversaires des Français, à Lyon comme à Sydney, restent les Coréens chez les garçons et les Espagnoles chez les filles. Mais de redoutables combattants