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Libération

Après la sanction, l'OM fait profil bas. Monaco, pénalisé sportivement, grogne avec les clubs de fond de tableau.

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publié le 15 avril 2000 à 0h03

La commission de discipline de la Ligue nationale a tranché. Les

Marseillais sont bien responsables de l'agression du Monégasque Marcelo Gallardo, vendredi dernier dans les couloirs du Vélodrome, à la mi-temps du match OM-Monaco. «Gallardo n'est pas venu comme accusé, mais en victime», expliquait Jacques Riolacci, président de la commission. Dans le clan marseillais, l'heure était à la contrition. «Je m'attendais à une sanction sévère, elle l'est», disait Christophe Galtier, entraîneur adjoint de l'OM, condamné à six mois de suspension ferme pour avoir frappé le meneur de jeu de Monaco. «Depuis vendredi, 23 heures, je regrette ce que j'ai fait. Je le regrette pour l'OM, je le regrette pour les éducateurs et les entraîneurs», a ajouté l'adjoint de Bernard Casoni. L'OM écope également de la plus lourde sanction financière jamais requise par la commission: une amende de 500 000,00 francs pour «défaut de sécurité». Le club ne fera pas appel de cette décision. «La sanction nous semble juste, a jugé le président marseillais Yves Marchand. Nous avons déjà pris des mesures internes (ndlr: la suspension de Galtier) et nous espérons que cette affaire s'arrêtera là. C'est un bon verdict pour l'OM.» Le club risquait d'être condamné à jouer un match sur terrain neutre, voire au Vélodrome à huis clos. Ou encore de se voir retirer les trois points de la victoire. «Ce qui s'est passé vendredi est inacceptable, a ajouté le président Marchand. Nous allons travailler pour remédier à ce genre d