Pendant les classiques de printemps, les affaires de dopage
continuent. L'actualité sportive du cyclisme a été chargée au cours de la semaine écoulée avec le mythique Paris-Roubaix dimanche dernier, le début de la Semaine lombarde, le Tour d'Aragon, la Flèche wallonne, traditionnellement coincée en milieu de semaine, avant que les coursiers filent s'entraîner en vue de Liège-Bastogne-Liège qui se déroule ce week-end. Pendant ce temps, le dossier du dopage dans le cyclisme n'a pas cessé de s'épaissir. Inventaire instructif avant de se remettre en selle.
Dimanche 9 avril. Malaise à l'arrivée de Paris-Roubaix. Un début de grogne salue la mainmise de l'équipe Mapei sur cette classique de légende. Mais attention, pas de sacrilège. Personne ne songe à mettre en doute les qualités physiques et morales des coureurs de cette formation pour justifier leur domination. Le directeur de l'épreuve, Jean-Marie Blanc, n'est d'ailleurs pas le dernier à se féliciter de la démonstration de la Mapei.
Lundi 10. Les coureurs français ont la gueule de bois. Ils n'ont pas existé sur les pavés de Paris-Roubaix. C'est peut-être là le résultat d'un cyclisme à deux vitesses que certains dénoncent dans l'Hexagone. Daniel Baal, le président de la Fédération française de cyclisme, est triste et inquiet, mais pour d'autres raisons. Une nouvelle affaire de dopage a été mise à jour par la gendarmerie dans la région de Perpignan. Plusieurs coureurs amateurs et Thierry Laurent, un ancien pro, ont été mis en exam