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Libération

Dopage. Des labos australiens proposent un test de détection fiable. L'EPO, l'hormone qui n'est plus fantôme.

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publié le 17 avril 2000 à 0h01

Melbourne, correspondance.

Un test de détection fiable permettant de découvrir des niveaux anormaux d'EPO dans le sang existe, affirment les chercheurs des laboratoires australiens qui ont contribué à le mettre au point. Selon eux, il sera prêt pour les Jeux olympiques de Sydney, en septembre. Il n'attend plus que l'agrément du Comité olympique international (CIO). «Nous estimons que notre procédure est suffisamment efficace pour être agréée par le CIO, affirme le Dr Peter Davis, du laboratoire de l'Australian Institute of Sport à Canberra (AIS). En termes statistiques, nos procédures sont plus efficaces que les autres tests. Il ne reste plus qu'à les valider.»

Les recherches ont été entreprises dans le cadre d'un programme de coopération internationale entre le CIO, l'Australie, l'Allemagne, la Norvège, le Canada et la France. Deux laboratoires français sont impliqués: le Laboratoire national de dépistage du dopage et le département de biophysique de la faculté de pharmacie de l'université de Montpellier (1). Le calendrier est très serré: les recherches doivent aboutir à la mise au point d'une procédure de dépistage de l'usage illicite de l'EPO à temps pour que le CIO puisse envisager de l'utiliser pendant les Jeux de Sydney.

Vingt-sept cobayes. Les travaux ont débuté en février 1999. Vingt-sept «sportifs du week-end» australiens (non sélectionnables au niveau olympique) ont participé à une première série d'expériences, sur une période de quatre semaines. Certains sujets ont r