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Libération

Foot. Le club décroche son 7e titre de champion de France. A Monaco, les princes se sont fait attendre

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publié le 17 avril 2000 à 0h01

Monaco, envoyé spécial.

Le podium était déjà préparé. Bien en vue, rouge vif, juste en dessous de la tribune princière. Mais il a bien failli rester désert. Car il a fallu attendre les arrêts de jeu et un but de raccroc pour que Monaco arrache le point du match nul (2-2) à des Nancéiens au bord de la D2. Le club monégasque s'attribue ainsi, à trois journées de la fin de la compétition, son septième titre de champion de France, avec 10 points d'avance sur l'Olympique lyonnais.

Une victoire à l'arraché pour une consécration sans surprise qui couronne la domination exercée tout au long de la saison par l'équipe de la principauté. «C'est un peu comme quand tu sais que tu vas te marier, poétisait l'attaquant Marco Simone avant la rencontre, mais que tu ne connais pas la date.» Alors, rien n'avait été laissé au hasard. Les invitations lancées aux scolaires, les places à tarif réduit" Avec 12 000 spectateurs équipés de tambours et de fumigènes, les tribunes avaient ­ presque ­ des allures de tribunes.

Poussif. Le faux pas de Lyon, vendredi face à Saint-Etienne (0-0), avait donné du champ aux Monégasques. Mais, après leurs mésaventures marseillaises et leur élimination par Nantes, mercredi, en demi-finale de la Coupe de France, les Monégasques se montrent poussifs. Pour preuve, cette ouverture du score par le Nancéien Rambo (9e). Marco Simone a beau répliquer en égalisant d'une pichenette (11e), Lefèvre trompe de nouveau Fabien Barthez (39e). La mi-temps est sifflée. Sous les sifflets.