Menu
Libération

Ripons sous la pluie. Les mauvaises conditions météo inquiètent pilotes et organisateurs.

Article réservé aux abonnés
publié le 22 avril 2000 à 23h54

Silverstone, envoyé spécial.

C'est à croire que les pilotes découvrent les inconvénients du vent, du froid et de la pluie. Il est vrai que l'effet conjugué de ces éléments engendre des conséquences assez perverses sur le comportement des monoplaces. Sur le circuit très rapide de Silverstone, le vent s'engouffre entre les tribunes et déséquilibre les voitures dans des courbes franchies à la limite de l'adhérence. Les averses incessantes compliquent un peu plus leur tâche. D'un tour à l'autre, ils ne connaissent pas l'épaisseur d'eau qu'ils auront sur la piste à la sortie d'un virage.

Michael Schumacher, lui même, reconnu comme un «maître de la pluie», n'a pas manqué de souligner la difficulté de mettre les pneumatiques en température dans ces conditions. Vendredi, le thermomètre a rarement franchit les 8 °, guère plus de 10 ° sur la piste. «Ce ne sont pas les conditions idéales pour les pneumatiques que nous utilisons. Même lors des essais hivernaux, il est rare de tomber si bas», s'est plaint le leader du championnat, vainqueur des trois premières épreuves de la saison.

C'est Mike Gascoyne, directeur technique de l'écurie Jordan, qui a le mieux résumé la situation de cette première journée d'essais: «Cette séance était inutile. La pluie et le vent ont changé constamment d'intensité et de direction. Il était impossible de tirer quoi que ce soit de positif de ces essais.»

Mais les pilotes et les ingénieurs ne sont pas les seuls à avoir des soucis avec cette météo capricieuse qui n