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Libération

F1. Hakkinen remporte le Grand Prix de Barcelone, devant son coéquipier Coulthard. McLaren revient comme une flèche.

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publié le 8 mai 2000 à 0h32

Barcelone, envoyé spécial.

A la seule lecture des palmarès, Mika Hakkinen pourrait apparaître comme intouchable sur le très technique tracé de Barcelone. Le champion du monde s'y est en effet imposé pour la troisième fois consécutive hier au volant de sa McLaren-Mercedes. Mais, avant de remporter sa première victoire de la saison, le Finlandais a dû produire un effort colossal pour soutenir le rythme de Michael Schumacher en début de course avant de profiter des ennuis de son adversaire lors des ravitaillements.

Hakkinen aurait pu passer un après-midi plus confortable si son audacieuse manoeuvre du départ avait été couronnée de succès. «Je n'ai pas vraiment pris le meilleur départ possible. J'ai profité d'une excellente motricité, mais je n'ai pas lâché l'embrayage de manière idéale. Je suis quand même revenu au niveau de la Ferrari. Michael m'a ensuite bloqué, nous étions très proches, presque à nous toucher. Je n'avais pas envie que la course s'arrête là et je n'ai pas insisté, d'autant que j'étais en dehors de la trajectoire.» Atomisé. En sortant de la première série de virages en tête, Michael Schumacher peut donc s'estimer heureux d'avoir préservé l'avantage de sa première pole position de la saison. Il donne ensuite l'impression de pouvoir s'échapper seul en tête. Il a presque la demi-ligne droite d'avance sur Hakkinen (3 secondes) lorsque le Finlandais réagit. Sa voiture s'allégeant de son essence et la McLaren ayant la particularité de ne pas martyriser ses pneus, Hak