Au Stade de France,
Nantes bat Calais: 2-1 Buts pour Nantes: Sibierski (50e, 90e s.p.). Pour Calais: Dutitre (34e).
Nantes a remporté, à l'issue d'un match indécis, la 82e Coupe de France hier au Stade de France, dans une ambiance déchaînée, sur le score de 2 buts à 1, oubliant de donner la leçon de football attendue, face aux vaillants amateurs du Nord. «A Calais, on ne fait pas dans la dentelle», prévenait une banderole du virage rouge et or. Plus pompier, l'immense tifo des Nantais, offert par le conseil régional, claironnait, Erika oblige, que l'Atlantique retrouve ses couleurs. Les joueurs du FC Nantes auront ainsi offert une poignée de sable aux Calaisiens en guise d'invite à venir bronzer cet été et de la fleur de sel de Noirmoutier. Une communication d'un goût douteux quand les plages sont encore remplies de boulettes de mazout et que les paludiers de Guérande sont contraints de renoncer à leur saison pour cause d'eau polluée. Ce méchant grain de sable mis à part, si l'on en reste à la métaphore couturière, il est certain que le jeu nantais sait mieux que personne tricoter avec le ballon.
L'entame du match est pourtant aussi fébrile sur la pelouse que dans les tribunes, où se pressent 15 000 supporteurs, au bas mot, de part et d'autre. Une accumulation de fautes, de coups francs infructueux pour les Nantais et de touches trop vite concédées n'ont pas l'heur de lasser un public enthousiaste. Assez vite pourtant, les Canaris installent leur campement dans le terrain