Dopage. La Fédération française de cyclisme (FFC) s'est déclarée
très inquiète, dans un communiqué publié samedi, à l'issue des travaux de son comité directeur, réuni sous la présidence de Daniel Baal. La FFC, qui a décidé de se porter partie civile dans l'affaire de trafic de dopants impliquant des amateurs et des anciens pros instruite par le parquet de Perpignan, a d'abord fait un bilan de la situation de la lutte contre le dopage et la protection des cyclistes, en relevant que «le suivi longitudinal contrôlé a eu indiscutablement un effet bénéfique en matière de protection de la santé et un certain effet dissuasif par rapport au dopage». Mais le comité directeur de la FFC regrette que la volonté des pouvoirs publics mollisse un peu et «déplore une baisse importante des contrôles antidopage inopinés,en dehors des compétitions, diligentés par les directions régionales de la Jeunesse et des Sports».La fédé «demande instamment que soit rapidement mise en oeuvre la détection des corticoïdes dans les analyses urinaires classiques et que soit accélérée la validation des méthodes de l'EPO recombinante» (dont la production par l'organisme est induite par des substances absorbées mais non interdites ou non décelables). «Par ailleurs, poursuit le communiqué, la FFC entend poursuivre les contrôles biologiques inopinés (par prélèvements sanguins) réalisés par ses soins», précisant que, depuis le début de l'année, «trois contrôles de ce type, portant sur 64 coureurs, ont déjà été réal