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Libération

Ladislas Lozano: «Je reste digne».

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publié le 8 mai 2000 à 0h32

Ladislas Lozano, entraîneur de Calais: «Je ne parlerai pas de

l'arbitrage, car je n'en parle jamais. J'essaie de rester le plus digne possible. Je suis conscient de ce qu'a fait cette équipe, du volcanisme qu'elle a provoqué dans le monde du foot professionnel. J'espère que ça fera réfléchir les décideurs. C'est suffisamment important pour qu'on y réfléchisse. On a enfin ce retour de considération pour les clubs amateurs et les éducateurs, que je sollicite depuis le début de l'aventure. Je suis heureux, car fier de mon travail et de mon équipe. On ne donnera jamais plus que ce qu'on a. Il faut croire que cette équipe est une exception car ils ont parfois donné plus que ce qu'ils pouvaient. Le penalty? C'est un fait de jeu. J'ai ressenti une grande frustration.»

Claude Colombo (arbitre): «Je siffle un penalty pour une faute sur Caveglia. Le hasard et le malheur veulent que ma décision intervienne à la 90e minute. Mon champ visuel est assez dégagé pour que dans ma tête il n'y ait pas de doute. Après, Caveglia en rajoute un peu, mais je n'y allais pas au feeling. Si je doute, le doute m'empêche de siffler. Le joueurs de Calais ont été corrects, courtois, exemplaires. Ce soir, c'était à l'arbitre de doser pour ne pas casser le spectacle. Je crois qu'on y est arrivé, en partie grâce au comportement des 22 acteurs.».

Cédric Schille, gardien de Calais: «Pendant 45 minutes, on a eu la Coupe de France sur une table. Puis les Nantais l'ont récupérée. On n'a rien lâché. Puis ils égalisen