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Libération

Schumacher, bon perdant. Une série d'incidents ont fortement handicapé le pilote Ferrari.

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publié le 8 mai 2000 à 0h32

Barcelone, envoyé spécial.

On s'attendait à voir un Michael Schumacher furieux descendre de sa Ferrari; c'est un pilote sûr de son affaire et philosophe qui s'est expliqué sur les nombreux problèmes qui l'ont accablé au cours du Grand Prix d'Espagne. L'Allemand a d'abord voulu souligner les aspects positifs de cette cinquième manche de la saison. Auteur de la pole position et longtemps leader de la course, Schumacher sait qu'il dispose d'une monoplace capable de le conduire vers un troisième titre mondial. Sa Ferrari a largement fait jeu égal avec la McLaren-Mercedes sur un circuit qui n'était, a priori, pas favorable à la monoplace italienne.

Le reste n'est que péripéties, comme l'a souligné le pilote. «On ne peut pas toujours faire des courses chanceuses. Si on doit se faire un reproche, c'est peut-être mon choix de gommes (médium) qui était osé», a-t-il reconnu, avant de décrire l'incident de son premier ravitaillement: «Il y a eu un problème avec l'embout de la ravitailleuse. J'ai senti que quelque chose n'allait pas en repartant du stand. En regardant dans mes rétros, j'ai vu un mécanicien à terre et j'ai interrogé mon stand, mais je n'ai pas obtenu de réponse.» Il s'agissait en fait de Nigel Stepney, son chef mécanicien. La blessure n'étant pas trop grave (une cheville foulée, selon Ferrari), l'équipe a jugé préférable de ne pas troubler son pilote vedette.

Mais, dans l'urgence, on trouvait mécanicien un remplaçant moins habitué à cette périlleuse manoeuvre. Lors du seco