Le Mans, envoyé spécial.
Le Français Olivier Jacque a oublié sa colère noire de samedi. La course palpitante d'hier a remis en selle le pilote Tech3 devant son public, offrant aux 65 000 spectateurs du Grand Prix de France, une lueur de victoire qui n'arrive pas depuis 1982. Ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Hier encore, le vainqueur, le Japonais Tohru Ukawa avait vraiment une, machine trop rapide, condamnant les deux compères du team français, Shinya Nakano et Olivier Jacque, à terminer deuxième et troisième. Un départ en première ligne pour Nakano, en deuxième ligne pour Jacque, ce résultat il en avait cauchemardé toute la nuit. Les deux Yamaha argentées feront le spectacle toute la course, mais resteront impuissantes face à la Honda. Dans cette course, le choix de pneumatiques était primordial. Ceux qui avaient fait le choix osé de pneus plus tendres (Waldmann et Battaini) sont tombés. Et ce n'est pas un hasard que les quatre premiers aient chaussé le même pneu arrière.
Course haletante. Un tir groupé sur le podium de l'étape française du championnat du monde reste toutefois un bilan satisfaisant. Ce cinquième rendez-vous de la saison était la vitrine où il fallait briller. C'est fait. Olivier Jacque, le visage rougi par le soleil enfin de retour après la pluie des derniers jours, arbore un grand sourire. Pour lui, l'objectif est presque atteint. «C'est mon premier podium au Grand Prix de France, explique le pilote lorrain. L'an dernier au Castellet, j'étais blessé et je n