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Libération

Basket. Jean-Paul de Peretti a été choisi hier comme repreneur du club. Le président de Limoges entre en actions.

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publié le 16 mai 2000 à 1h14

Limoges, correspondance.

Déjà président, Jean-Paul de Peretti a été choisi comme repreneur du Limoges-CSP. Cette décision a été prise hier après-midi lors d'une nouvelle assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la SAOS (Société anonyme à objet sportif) du Limoges-CSP et devrait éviter la disparition du club de basket le plus titré de l'Hexagone.

Pourtant, si la première assemblée générale extraordinaire, mercredi dernier, n'avait pas été repoussée, l'homme d'affaires lyonnais Jean-Claude Perrin, challenger officiel de Jean-Paul de Peretti, avait toutes les chances de devenir le nouveau président du club. Ce revirement de situation s'explique en partie par les nouvelles garanties financières apportées par ce dernier. Elles se chiffreraient à 20 millions de francs. Une manne qui sera doublée «un peu plus tard», a-t-il assuré. «Il s'agit de vendre une compétence à des Asiatiques, a poursuivi Jean-Paul de Peretti. Des tournées sont prévues à Hong-kong, Singapour et ailleurs.» Sponsors nippons. Ces investisseurs asiatiques, dont le nom n'a pas été divulgué, ne rentreraient pas dans le capital du Limoges-CSP mais apparaîtraient comme sponsors. «A moins qu'on fasse un Trafalgar de dernière minute, je pense que le club est sauvé, s'est félicité Jean-Paul de Peretti. C'est un projet à long terme, sur trois ans.» Pour en arriver là, le président du Limoges-CSP a bénéficié du soutien de l'Association Limoges-CSP, majoritaire dans le capital de la SAOS avec 34% des parts.