Amsterdam, de notre correspondante.
«Les événements de Copenhague tombent au mauvais moment», reconnaît le porte-parole du président de l'organisation de l'Euro 2000, Pierre Migisha. Et d'ajouter: «Nous ne sommes pas responsables de ce qui se passe dans les villes, mais seulement au sein des stades. Et là, grâce à notre politique de séparation totale des supporters dans les huit stades, le risque qu'ils rentrent en contact est exclu.» A trois semaines du début de l'Euro, les polices belge et néerlandaise n'ont pas l'intention de réviser leurs plans: «Notre dispositif est bétonné. Même si nous allons mettre l'accent sur une meilleure compréhension du comportement des supporters turcs», affirme Harald Hameleers, au ministère de l'Intérieur néerlandais.
Les polices des huit villes qui accueilleront des matchs de l'Euro étaient présentes à Copenhague en observation et feront bientôt un rapport sur les événements. Par ailleurs, des contacts seront pris avec les autorités et la Fédération turque. «Et des agents turcs seront présents lors des matchs.» Les deux pays du Benelux se préparent depuis des années à accueillir le plus grand événement qui y ait jamais été organisé. Ils ont dépensé 350 millions de francs pour les problèmes de sécurité. «Nous sommes prêts sur le plan de la législation, des hommes, du matériel et de l'organisation, estime-t-on au ministère de la Justice à La Haye. Et il ne faut pas penser qu'un incident qui s'est produit à l'étranger pourrait aussi arriver chez