Nürburgring, envoyé spécial.
Absent depuis 1987 de la scène des Grands Prix, BMW n'a pas mis longtemps pour s'avancer dans la lumière. Le constructeur munichois, champion du monde avec l'écurie Brabham en 1983 (1), n'a jamais vraiment tourné le dos à la compétition pendant cette longue période. Il avait concentré son énergie sur des épreuves nationales et les 24 Heures du Mans. Une course mythique que le constructeur allemand s'est attribué en 1995 et 1999. Depuis juin dernier, tous les moyens techniques, humains et financiers du département compétition sont consacrés à la Formule 1. BMW ne pouvait pas laisser plus longtemps Mercedes, son plus sérieux concurrent sur le marché allemand, s'accaparer toute la notoriété que génère des succès en Grands Prix.
«La présence de Mercedes en compétition a bien sûr pesé dans la décision de BMW de revenir à son tour. Mercedes s'est construit une image sportive en F1 qui appartenait jusque-là à BMW», juge l'ancien pilote Gerhard Berger, désormais directeur du département compétition du constructeur munichois. Ce que suggère Berger, c'est que BMW est là pour récupérer son bien, et le plus vite possible. «Il est toujours délicat de se fixer un calendrier de résultats, mais lorsque nous avons annoncé notre retour (au mois de juillet 1998, ndlr) nous avons déclaré que nous souhaitions nous battre pour le titre dès 2002. Avant cela, nous devons construire de solides fondations.»
Châssis ultraperformant. Ce discours date un peu désormais. Il étai