Finale de la Ligue des champions, au Stade de France.
Real Madrid-Valence: 3-0 Pour le Real: Morientes (39e), McManaman (67e), Raul (74e).
Jocelyn Angloma n'espérait plus jouer au Stade de France, c'est à lui, trentenaire jouvenceau et jambes de feu, que revient le rôle d'allumer la première mèche. Un déboulé sur sa droite, et c'est un premier corner pour Valence. Le foot ayant troqué les arrières latéraux contre des «hommes de couloir», Roberto «trois poumons» Carlos prouve, dans la minute suivante, qu'il a lui aussi des jambes. Ainsi va le début de cette finale ibérico-espagnole de la Ligue des champions. Un peu trop vite pour Valence. Qui subit. Concède des corners. Manque encaisser le premier but sur une tête d'Anelka au quart d'heure de jeu. Mais rate de peu, dans l'instant qui suit, d'ouvrir le score sur une contre-attaque d'école.
L'ambiance était bon enfant au Stade de France, où 50 000 supporteurs des deux équipes vomissaient à l'unisson avant match leur animosité pour Barcelone. Sur le terrain, le Real presse. McManaman, so British et tellement efficace, se multiplie. Roberto Carlos allume la dynamite de son pied gauche. La défense de Valence ne le désamorce qu'à moitié. Anelka récupère. Salgado centre à la va-comme-je-te-pousse. Mais ça suffit à Morientes, annoncé partant du Real, pour marquer de la tête: 1-0. Valence a été incapable de produire le jeu hyperrapide qui lui avait permis de sortir la Lazio puis Barcelone pour accéder à la finale. La faute à qui? A un R