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Libération

Le central s'est refait une beauté. Les installations reposent désormais sur six niveaux.

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publié le 29 mai 2000 à 0h45

Les joueurs de tennis sont-ils curieux? Patrice Clerc, directeur du

tournoi de Roland-Garros depuis dix-huit ans et qui officiera pour la dernière fois à ce poste cette année, se pose encore la question. «Nous n'avons pas prévu de visite guidée du nouveau central, mais si certains joueurs en expriment le désir, nous sommes à leur disposition pour leur exposer les travaux réalisés depuis l'année dernière, la plupart pour leur agrément, d'ailleurs.» Pourtant, malgré l'ampleur de la rénovation entreprise, seuls les plus observateurs de ceux qui auront la chance d'être programmés sur le central pourront percevoir les modifications. C'est sans doute là l'un des tours de force de l'architecte Didier Girardet, qui a su greffer son projet à l'ouvrage initial sans le dénaturer. L'exacte moitié du central a donc été comme découpée en diagonale ­ et démolie ­ au lendemain de la finale 1999.

Sécurité. Alors que la dernière phase de grands travaux datait de 1978, le central ne pouvait plus échapper à la mise en conformité avec les nouvelles normes de sécurité décidées après le drame de Furiani. La Fédération française de tennis (FFT) n'a toutefois pas profité de cette occasion pour augmenter la capacité de son stade (15 166 places assises). Au contraire, comme le confirme le directeur du tournoi: «Nous avons sacrifié 1 200 places, ce qui représente un manque à gagner de 15 000 billets sur l'ensemble de la compétition.» La moitié du stade a pourtant gagné en hauteur, en s'élevant jusqu'à