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Libération

MOTO. Premier Italien à remporter un Grand Prix au Mugello en 500 cm3. Capirossi fait vibrer les tifosi.

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publié le 29 mai 2000 à 0h45

Scarperia, envoyé spécial.

Le Mugello n'aurait pu espérer plus belle course en 500 cm3. Trois pilotes italiens se sont disputé hier la tête de la course quasiment jusqu'au dernier tour. Un suspense que le milieu des Grands Prix avait oublié pendant les années Doohan, tant l'Australien dominait chaque course.

Hier, les collines du Mugello pétaradaient de moteurs jusqu'à s'en faire péter les tympans, à l'idée de voir trois Italiens sur le podium 500. A un tour de la fin de la course, il n'en restait plus qu'un: Loris Capirossi, vainqueur pugnace. Ses deux compères, Valentino Rossi tout d'abord, Max Biaggi ensuite, ont chuté en fin de course alors qu'ils tentaient de s'emparer de la tête. Capirossi s'est alors retrouvé seul à savourer sa deuxième victoire dans la catégorie, et surtout le fait d'être le premier Italien à remporter un Grand Prix 500 au Mugello.

Max la malchance. Les Italiens s'étaient donnés rendez-vous pour ce Grand Prix «national». Kenny Roberts n'a pu s'accrocher à la déferlante des «locaux» et le Brésilien Alex Barros, auteur de sa première pole samedi, n'a pu tenir le rythme imposé par les trois pilotes. La course a montré un Rossi très à l'aise derrière Capirossi pour son 6e GP en 500, mais a aussi remis Biaggi sur les rails d'une confiance relative. Même si le Romain pourrait encore crier à la malchance. «J'ai fait ce que j'ai pu. Je savais qu'il serait difficile pour moi de dépasser et de rester devant, a expliqué Biaggi. En essayant de passer Capirossi, no