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Libération

Accrochages, signaux rouges et drapeau jaune. De multiples incidents ont émaillé le départ.

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publié le 5 juin 2000 à 1h24

Avec une procédure de départ avortée, un premier envol annulé et,

enfin, un troisième lâcher du peloton qui s'est révélé le bon, les nerfs des pilotes ont été mis à rude épreuve à l'occasion du Grand Prix de Monaco. Le départ sur le circuit monégasque étant considéré comme le plus périlleux de la saison.

Après un tour de chauffe lancé à 14 heures précises, les 22 voitures s'arrêtent sur la grille de départ, une défaillance moteur sur la Benetton d'Alexander Wurz oblige un commissaire de piste à déployer un drapeau jaune pour prévenir le starter. Impossible de lâcher la meute avec une monoplace qui risque de rester calée au milieu de la piste. Si Schumacher, vieux briscard de la première ligne, ne bronche pas lorsque le départ est reporté, Jarno Trulli, qui s'est installé pour la première fois en première ligne, lève les yeux au ciel. La course est ramenée de 78 à 77 tours, les mécaniciens ne rajoutent pas d'essence, et Wurz doit repartir sur sa voiture de réserve et de l'allée des stands.

«Incident électrique». Un incident peu banal survient quelques minutes plus tard, lorsque les pilotes sont à nouveau sous les ordres du starter, Charly Whitting. Rien de fâcheux ne se produit sur la grille de départ, pas plus que dans l'étroit goulet de Sainte-Dévote. Mais tandis que la chenille colorée du peloton se glisse à haute vitesse dans la montée de Beau-Rivage, un signal rouge apparaît sur les écrans de contrôle. C'est l'arrêt immédiat de la course. Le commissaire situé devant les sta