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Libération

Coulthard seul en fin. Le pilote écossais a profité de l'hécatombe monégasque.

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publié le 5 juin 2000 à 1h19

Monte-Carlo, envoyé spécial.

Michael Schumacher a beau affirmer que son abandon dans le Grand Prix de Monaco ne l'affecte pas plus que ça, le coup est plutôt rude pour le pilote allemand. Le pire pour lui aurait bien sûr été une victoire de Mika Hakkinen, mais le Finlandais n'a jamais été dans le rythme ce week-end. C'est l'autre pilote McLaren, David Coulthard, qui a ramené la victoire à l'écurie de Ron Dennis. L'Ecossais a su attendre son heure pour profiter des abandons de Jarno Trulli d'abord et de Michael Schumacher ensuite, avant de se porter en tête de la course à un peu plus de vingt tours de l'arrivée. «J'ai toujours dit qu'il y a quelques courses spéciales pour moi. Monaco, à coup sûr, en fait partie. C'est à mes yeux l'épreuve la plus exigeante et la plus technique de l'année. Je suis heureux d'avoir apporté ce succès à l'équipe, mais c'est aussi une immense satisfaction personnelle.»

Vengeance. Coulthard peut se féliciter d'être passé à travers toutes les embûches du week-end sans succomber à la pression entretenue au sein de son équipe. L'Ecossais savoure une sorte de revanche après les propos peu charitables d'Hakkinen avant le rendez-vous monégasque. Lorsqu'un curieux avait demandé au Finlandais si les performances à la hausse de son équipier ne l'inquiétaient pas, Hakkinen avait affirmé: «David est à ses limites et, malgré ça, il est derrière moi. Je n'ai donc aucune raison d'être inquiet.» David Coulthard s'est contenté de répondre: «Après tout ce que j'ai fai