Casablanca, envoyé spécial.
De justesse. L'équipe de France de football a dû aller jusqu'aux tirs au but pour l'emporter sur le Japon, hier au stade Mohamed-V de Casablanca, en ouverture du tournoi Hassan-II. Après une série de matchs amicaux, cette compétition était, pour les Français, l'occasion de monter en puissance dans leur préparation à l'Euro 2000. De «renforcer les certitudes des uns et des autres, comme l'assurait le sélectionneur Roger Lemerre. Ce qui importe, c'est de rassurer l'équipe dans sa production». Alors, rassurés? Pas vraiment. Car il aura fallu deux penalties japonais ratés pour que les Bleus, parmi les favoris de l'Euro, s'évitent une défaite du plus mauvais effet à une semaine de l'affrontement avec le Danemark.
La sélection japonaise n'est guère réputée pour son jeu de premier ordre. Mais peu importait au coach tricolore. «C'est un football complètement différent, auquel il va falloir s'adapter. C'est bon pour la culture de l'équipe de France.» Reste à savoir s'il est bon pour le moral des champions du monde de peiner face à une équipe où n'évolue qu'un seul joueur de renommée internationale, l'attaquant Hibetothi Nakata (AS Roma).
Car les Français ne se sont pas montrés convaincants. Un comble: dix minutes avant la pause, Morishima, de la tête, ouvre le score. Les tribunes se déchaînent. Les Japonais aussi. Les Bleus se borneront, en fin de période, à subir leurs assauts.
Deuxième acte: Exit Wiltord, Pires et Deschamps, remplacés pas Dugarry, Djorkaef