Il n'y a plus qu'une Française, Mary Pierce, dans le tableau
féminin. Il y aura un Espagnol en demi-finale. Il y a toujours Conchita Martinez et Arantxa Sanchez. Leçons d'un dimanche à Roland-Garros.
Amélie Mauresmo n'était pas touchée par la grâce. C'était un test après trois premiers matchs-promenades de santé. Elle l'a raté et s'est inclinée hier soir contre Monica Seles. En deux sets, 7-5, 6-3.
Mauresmo, pas prête. Ce fut une rencontre comme on l'attendait. La puissance de Mauresmo contre l'agressivité de Seles. Il y a quinze jours, en finale à Rome, l'Américaine avait surpris Mauresmo en la prenant à la gorge d'entrée. Hier, la Française n'avait toujours pas trouvé la clé du jeu de Seles. 55% de premières balles de service, c'était insuffisant; 45 fautes directes, c'était trop. «Le match des occasions ratées, analysera Mauresmo. Je rate beaucoup beaucoup en coup droit. Elle, dans les moments où il ne faut pas rater, elle ne rate pas.» L'ambiance du central, c'était trop aussi. «ça te tombe dessus", commentera la perdante. Je n'étais pas forcément prête. Il faudra que je m'habitue.»
Pierce sourit. C'est Seles que Pierce rencontrera en quart de finale. Mary Pierce a la grâce du ciel. Elle sourit. «Je ne peux pas expliquer ce qui se passe. Je joue de mieux en mieux», s'étonne-t-elle. Et si elle était coachée de là-haut? Car elle dit aussi: «Je remets tout ça dans les mains de Dieu. J'ai toujours été croyante, mais en ce moment, je me sens encore plus proche de Dieu. Cela m'ai