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Libération

Limoges espère une fleur d'un investisseur inconnu.

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publié le 9 juin 2000 à 2h03

Limoges, correspondance.

Riche en exploits sportifs et en épisodes judiciaires, mais pas en argent, la saison du Limoges CSP connaît ses derniers soubresauts. Cet après-midi, la Chambre d'appel de la Fédération française de basket-ball se réunit pour statuer sur l'engagement du club en championnat professionnel, Pro A ou Pro B.

Recalé deux fois par la Ligue nationale de basket (LNB), en première instance et en appel, le Limoges CSP pourrait être définitivement banni de l'élite, en raison d'un déficit budgétaire estimé à plus de 20 millions de francs. Auteur d'un triplé cette année (coupe Korac, coupe et championnat de France), le club phare du basket français peine à trouver ses marques au niveau du sponsoring. Néanmoins, la révocation, mercredi soir, du directoire de la Saos (Société anonyme à objet sportif) qui gère le club depuis trois saisons, peut lui permettre d'espérer.

Craignant qu'il ne finalise pas son plan de sauvetage, qui prévoyait l'apport immédiat de 15 millions de francs, l'assemblée générale des actionnaires a écarté Jean-Paul de Peretti, président du Limoges CSP depuis quatre ans. Jean-Claude Biojout, cofondateur du club dans les années 70, et Marcel Damet, membre du conseil de surveillance, ont été nommés chargés de mission pour mettre en branle un nouveau plan de sauvetage. Mais en 48 heures à peine, «c'est quasiment mission impossible» reconnaissait hier matin Jean-Claude Biojout. C'est pourquoi, l'homme espère user de son influence auprès des responsables