A Bruges, France-République tchèque: 2-1
Pour la France: Henry (7e), Djorkaeff (60e).
Pour la Rép. tchèque: Poborsky (35e).
Le débat agitait le microcosme. Fallait-il sacrifier Djorkaeff, dont l'utilité dans une formule à deux attaquants de pointe (Henry-Anelka) n'avait pas paru évidente contre le Danemark? Roger Lemerre avait choisi. Exit Djorkaeff, trois milieux récupérateurs (Deschamps, Vieira, Petit) et à Zidane de s'amuser devant avec Henry et Anelka. On ne vit même pas Djorkaeff à l'échauffement. C'était pour mieux se faire voir en deuxième mi-temps dans une équipe remaniée et inscrire un but qui envoie la France en quarts de finale. Après un match dont Roger Lemerre dira qu'"il fut âpre, disputé et difficile à contrôler tactiquement". Un match pluriel et beau, dans lequel "on a pris la mesure de la dimension physique du foot de haut niveau", commentera encore Lemerre.
Ange Gabriel. "Pour que Barthez s'échauffe", avait éludé un Français quand on lui demandait pourquoi les Bleus s'obstinaient dans des entames de match aléatoires. Encore une fois, Barthez a dû s'employer dès la deuxième minute pour repousser un tir de Nedved. Puis deux minutes plus tard sur une action de Koller. Mais un ange tchèque nommé Gabriel décidait de faire un cadeau à l'équipe de France sous la forme d'un ballon offert à Henry à une vingtaine de mètres de ses buts. Un peu déraisonnable. Car l'attaquant dont les bookmakers estiment qu'il terminera meilleur buteur de l'Euro, ne refuse pas telle polites