Buts pour l'Espagne:
Raul (4e), Etxeberria (60e).
Pour la Slovénie: Zahovic (58e).
Une Espagne favorite qui perd son premier match. Une volée de critiques qui frappe un football parvenu cette saison au sommet des coupes européennes. Pour ce deuxième match, la seleccion nacional devait exprimer ses vraies valeurs ou elle disparaîtrait à jamais, comme maraboutée à chaque grand rendez-vous. Hier soir, l'Espagne a enfin remporté son premier match sans pour autant montrer ses vraies valeurs.
Raul, parachuté en numéro 10 à cause de la non-sélection controversée de Morientes, a su profiter d'un contre favorable lors d'une des toutes premières attaques de la partie pour placer un ballon imparable dans la cage de Mladen Dabanovic. Même seul, l'attaquant du Real, bien qu'évoluant en retrait dans cette sélection espagnole, tire son épingle du jeu.
Coup par coup. La fausse prestation face aux Norvégiens avec ce but encaissé en lobe par Francisco Molina allait-elle enfin pouvoir être digérée? La fin de la première mi-temps sert le destin de l'Espagne, qui s'accroche à ce résultat comme à sa dernière bouée. Le coach José Antonio Camacho souffle. Les Slovènes tiennent au corps à corps, répondant au coup par coup aux combinaisons espagnoles. La sélection de Srecko Katanec continue de surprendre malgré ses modestes moyens.
Si le match reste, sur le papier, aux mains des Espagnols, la mi-temps qui suit complique la donne. En défense, Hierro, la star capitaine, indéboulonnable à ce poste vu son pedi