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Libération

Les 24 Heures d'Audi

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publié le 19 juin 2000 à 1h35

En 1999, Audi a vu. En 2000, Audi a vaincu. La firme allemande, après être venue repérer le terrain il y a un an, a atteint son objectif en plaçant ses trois prototypes aux trois premières places de la 68e édition des 24 heures du Mans. La firme aux anneaux, qui vient d'ajouter son nom au palmarès de la plus prestigieuse des courses d'endurance, n'avait certes pas d'adversaires à son niveau cette année, mais les premières heures ont démontré que les trois équipages engagés ne se sont pas ménagés.

L'unique surprise est venue de la prise de pouvoir d'une Panoz-Ford après une neutralisation de 40 minutes, trois tours seulement après le départ donné à 16 h 00 samedi, à cause d'un incendie ayant détruit une des quatre Cadillac. Mais très vite, tout rentre dans l'ordre lorsque David Brabham au volant de la Panoz cède logiquement la première place à une Audi, puis une autre et enfin une troisième. Les pilotes de l'équipe allemande peuvent alors reprendre leur explication en famille jusqu'au coeur de la nuit, avant que des petits ennuis et les premières consignes viennent calmer leur ardeur. C'est l'équipage franco-britannique, composé de Laurent Aiello, Stéphane Ortelli et Alan McNish, vainqueur en 1998 avec Porsche et reconstitué par Audi cette année qui connaît une petite alerte et cède sa première place.

Courage, l'exploit. Au petit matin, les abandons ont décimé le peloton, mais épargné Audi. En tête, les places sont figées. L'équipage composé de l'Italien Emmanuele Pirro, du Dan